En ces premiers jours de novembre, je ne peux m'empêcher de bien souvent penser à tous ceux qui ont croisé ma route, qui l'ont embelli ou bien rendue plus facile, ne fût que quelques pas et qui se sont envolé, tels des étoiles si brillantes, rassurantes, mais filantes et qui, encore aujourd'hui me manquent.
C'est dans ces moments où les choses vont parfois mieux (en tout cas pour moi) que j'aurai aimé partager avec eux ne serait-ce que quelques mots pour leur dire juste "merci d'avoir été là" ou "ça a quant même été moins difficile comme tu étais là". C'est leur absence qui me semble si difficile.
A Papa, bien sûr, comment pourrait-il en être autrement... C'est quand il s'agit de remplir le rôle d'un papa que l'on se tourne vers son propre modèle et quand on se rends compte qu'il n'est pas là, le gouffre s'ouvre alors sous vos pieds et le vide s'en ressent d'autant plus. Je ne vais pas m'étendre là dessus mais, même si ma douleur est moins forte aujourd'hui, le manque est et reste énorme à gérer.
Je pense bien entendu à ceux qui sont parti trop vite, à Jacky bien sûr dont l'absence se lit sur tous les visages et les cœurs de ceux qui l'aimaient et qui m'affecte moi aussi bien plus que je ne pouvais l'imaginer.
Mais aussi, de manière plus personnelle à ceux qui étaient la "sagesse" et l'amour à mes yeux : Ma Mammy, Ma "Tante" Thérèse et aussi Bébert (grand père) et "le vieux Bebert", notre voisin.
Dans ceux qui ont croisé mon chemin, il y a aussi Seb, mon ami et quasi mon frère de cœur. Si tu étais toujours là, mon Dieu... Tu es parti bien trop tôt sale gosse, t'en as fais une fameuse de bêtise sur ce coup là, je m'en veux encore aujourd'hui que tu ne sois plus là, si j'avais pu t'arrêter à temps comme tu l'avais fais avec moi. Il y a Serge aussi que la vie à tellement écrasé qu'elle a finit par le pousser à voler vers d'autres paradis et finir en se brulant les ailes. Je crois que tu méritais mieux que cette fin là car dans le fond, tu as tjs été un chouette gars. Il m'arrive souvent de penser à toi, vieux.
Je n'oublie pas non plus ceux qui n'ont fait qu'un trop rapide passage dans ma bulle pour finalement être "proche" et dont les images me reviennent au détours d'un souvenir ou l'autre.
Vous êtes passé de l'autre côté du mirroir mais je crois que vous continuez à nous voir, à nous soutenir et même à nous chuchotter de temps à autre des trucs à l'oreille. Nous ne vous voyons plus mais votre présence dans notre coeur est bien vivante elle.
Quoi qu'il arrive, je pense si souvent à vous et sachez que vous avez une place dans mon coeur. Et que quand il a mal, c'est parce qu'il se rend compte qu'il ne pourra jamais plus se nourrir de belles images où nous serions simplemement ensemble. Il ne nous reste que les souvenirs malheureusement.
Voilà, juste "merci" à eux d'avoir été là.
Et à ceux que j'aime aujourd'hui d'être toujours là, eux aussi,
car c'est avec eux que je vis (et que j'ai envie de vivre surtout).
Et que je construit aujourd'hui ces belles images qui me font me sentir mieux... avec toujours cette crainte indicible et tapie dans l'ombre de les perdre à leur tour un jour. Que la main froide me laisse ceux qui réchauffe mon coeur et m'oublie le plus longtemps possible...
Et que je construit aujourd'hui ces belles images qui me font me sentir mieux... avec toujours cette crainte indicible et tapie dans l'ombre de les perdre à leur tour un jour. Que la main froide me laisse ceux qui réchauffe mon coeur et m'oublie le plus longtemps possible...
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