1.4.10

A suivre... ????

Voilà un projet que je me décide enfin à sortir de l'ombre. J'ai réussi à me convaincre d'écrire un peu autre chose que ce que je faisais d'habitude. Malheureusement, je n'étais vraiment pas persuadé d'un quelconque talent pour l'écriture. Suite à des réactions très touchantes sur ce blog, mon avis à quelque peu changé. Et l'idée du "Sécheur de larmes" est revenue plus au premier plan. C'est une histoire entre le conte pour enfant et le récit fantastique. L'histoire est déjà écrite... dans ma tête. Mais elle a du mal a en sortir car j'ai du mal à la mettre en forme vraiment, convaincu qu'elle ne plaira pas et que je n'aurai pas le talent pour la mettre au monde. Donc avant de m'évertuer à faire plus loin, je fais appel à vos avis. Soyez franc et direct si vous souhaitez prendre la parole, c'est le plus simple. Constructif aussi. Voici l'ébauche du "premier chapitre" (soyons fou, parlons grand lol)

Un jour que je rentrais de l'école, je fis une rencontre étrange. Le genre de rencontre que l'on n'oublie pas. Un instant suspendu, une parenthèse de la vie. Encore aujourd'hui, il m'arrive souvent d'y penser.
Je longeais la rivière non loin de chez moi, l'esprit un peu ailleurs et très inquiet car j'avais raté un gros contrôle à l'école et je savais que ma maman n'allait pas être contente. J'avais eu les reproches de mon institutrice et mes copains qui avaient mieux fait que moi m'avait charrié toute la journée avec ça. Je me sentais nul et désespéré car c'était vraiment un contrôle important pour moi. J'étais énervé mais j'étais surtout triste car je m'étais préparé longuement à cette épreuve. Que j'avais, malgré tout mes efforts, raté. J'imaginais la déception de maman aussi. Mon cœur était si lourd. Et comme j'étais seul, je me laissa aller à pleurer, le cœur gros comme une éponge, près à exploser. Enfin, quand je dis que j'étais seul, c'est ce que je croyais...
Alors que je marchais, trainant les pieds comme une âme en peine, une voix basse mais bien audible m'interpella :  
"Tu pleures petit ?"
Je regardais autour de moi, étonné, et je remarqua, en contre bas de mon chemin, le long du cours d'eau, un très vieil homme assis sur un banc. Il était dans l'ombre d'un saule pleureur et semblait absorbé par le cours de la rivière, il ne me regardait même pas.
"C'est à moi que vous parlez, monsieur ?" lui répondis-je timidement.
Même si ma question était à priori idiote, le bonhomme aux cheveux blancs me répondit gentillement, d'une voix très douce :
"Oui mon grand, tu as l'air bien triste. Qu'y a-t-il ? N'aie pas peur, je ne vais pas te manger tu sais."
Encore étonné de ma rencontre mais pas du tout méfiant car il avait l'air gentil et agréable, même si je ne le distinguais pas vraiment très bien, je me rapprochais de lui et de son banc.
"Viens t'asseoir près de moi si tu veux, on est bien ici. Tu sais, je viens tous les jours où le temps le permet et quand mes jambes me portent encore. Je regarde la rivière, les oiseaux, j'aime bien venir plonger mes pensées dans la rivière et mes larmes, elle les emporte avec elle quand elles sont trop lourdes pour moi. Et puis ici, personne ne me remarque, je n'embête personne, c'est calme. Comment t'appelles-tu petit ?"
Je lui répondis d'une toute petite voix mais j'eus l'impression qu'il ne m'écoutais pas vraiment. Son visage était calme avec un léger sourire, rassurant mais discret. Il semblait avoir les yeux fermés, sans doute éblouis par le reflet du soleil dans l'eau. Il avait de grandes rides qui lui donnait un air gentil mais aussi amusant. Il ne me regardait pas, il fixait la rivière, toujours, sourire aux lèvres.

Je m'assis à ses côtés, légèrement distant car je parlais à un inconnu, maman me l'avait toujours interdit. Celui-ci n'avait vraiment pas l'air ni féroce ni l'air d'en vouloir aux enfants. De toute façon, il aurait bien eu du mal à me courir après si le danger s'était présenté.
D'une voix un peu hésitante, je lui racontais ma catastrophique interrogation à l'école et surtout des conséquences que j'imaginais déjà terribles. J'étais éploré rien qu'à le raconter à ce vieil homme, le chagrin revint aussitôt, comme si il débordait de moi.
Le vieil homme prit la parole et d'une voix très douce me dit :
"Tu sais, avant, j'avais un don magique mais secret. Un cadeau arrivé par hasard tu sais, je n'avais rien de particulier ni rien demandé. Je ne suis pas d'une famille de magicien ou d'artiste comme tu pourrais le croire peut-être. Bien sur que non, je ne suis qu'un vieux messieurs pour toi maintenant. A l'époque j'étais juste un petit garçon normal, bien qu'un peu plus timide que les autres, c'est vrai. Gentil, serviable et qui essayait de bien travailler à l'école, comme tous les petits garçons sages, tu vois.
Je me suis servi de ce don lorsque j'ai perdu mon papa, un peu sans le vouloir. J'étais encore tout petit, pas beaucoup plus grand que toi je suppose. Ma maman pleurait beaucoup et son chagrin semblait inconsolable. Cependant elle était discrète et ne pleurait jamais devant moi. Elle se voulait forte ma maman. Mais je savais à ses yeux rouges et à son sourire éteint que son cœur devait bien souvent verser des larmes et que certaines nuits, son sommeil devait lui aussi pleurer papa. 
Moi aussi j'étais triste mais jamais devant maman, j'avais trop peur de ne pas me montrer à la hauteur aux yeux de maman. Il fallait que je sois un homme maintenant que papa n'était plus près de nous. Il fallait que je sois fort. Alors je ne pleurai pas, jamais.
Un jour tard le soir, je me réveillais car il me semblait entendre quelque chose. Une petite voix, très discrète, presque éteinte. Je cru au départ que j'entendais les pleurs de ma mère dans sa chambre mais très vite, je su que ce n'était pas ça. Tu sais, les petits garçons savent quand leur maman est triste, ils le sentent. Même sans être là. Les petites filles aussi sans doute mais moi je ne peux pas te parler des petites filles, la nature m'avait fait autrement. Enfin, bref.
Je n'arrivais pas à savoir d'où le bruit venait et cela me fit d'abord un peu peur. J'ai cru à un voleur ou un intrus qui se serait introduit chez nous. Ou alors une bête égarée aux alentours de la maison, un chat qui rôdait dans le jardin peut-être.
Après quelques instants, je me rendis compte que ce que j'entendais était une voix mais que cette petite voix venait de la fenêtre de ma chambre que j'avais laissé ouverte pour la nuit. Il faisait bon et puis maman disait toujours qu'il fallait que j'aère ma chambre sinon les cauchemars ne sauraient pas par où s'envoler. Sans doute pour me faire un peu peur et surtout pour lui faire plaisir, je n'avais pas oublié ce soir là.
Sans faire de bruit mais intrigué, ignorant complètement le danger potentiel, je quittai mon lit et je me dirigeai vers la fenêtre. Alors j'y distinguais un tout petit bonhomme, haut comme un chat, qui était assis sur le rebord de ma fenêtre. Il était marrant car il avait le nez retroussé et de grands yeux tout bleus. On aurait dit que son costume datait d'une autre époque et vraiment trop grand pour lui. Il balançait les pieds et semblait très nerveux, comme si il attendait quelqu'un en retard. Il parlait tout seul avec de grands gestes (enfin, pour lui) avec une petite voix qui ressemblait à des cris de souris. Je ne comprenais rien à ce qu'il disait et je ne crois pas qu'il me parlait d'ailleurs. Il avait l'air très perturbé et contrarié.
Quand il m'aperçut, il fît un bon et me fixa, l'air mi étonné mi fâché. Il avait l'air de me dire "Ah, enfin ! J'ai faillit attendre...". Devant mon regard interrogatif, il se calma rapidement et se mit debout tout en rajustant gauchement son costume. Il fronça les sourcils, comme si il inspectait une bête curieuse, et espérant sans doute me faire un peu peur malgré sa petite taille, il me dit d'une traite :
"Oui, humm, c'est bien toi... Enfin je crois... Bon..." 
Il prit sa respiration et son visage pris l'expression très "donneur de leçon", un peu comme mon professeur de sciences quand il devait expliqué un phénomène aussi crucial qu'élémentaire qu'est la glaciation ou même l'orage. La chose que tu sens de suite que t'as intérêt à comprendre, tu vois. J'ai aussi su de suite que je n'avais pas intérêt à interrompre mon curieux professeur, ça non. Il commenca très directement :
"Tu n'as pas besoin de savoir qui je suis ni d'où je viens, j'ai très peu de temps devant moi. Passons donc les présentations. Je suis le dernier de mon peuple et je dois avant le lever du soleil transmettre mon pouvoir afin qu'il se perpétue. Le moment est venu. C'est un pouvoir que nous seuls avons et je crois qu'il vous serait utile à vous, les Grands. Je ne veux pas qu'il se perde avec moi. Je t'ai observé longuement et je sais que tu es la bonne personne. Je brave un interdit en le faisant mais je n'ai pas le choix. Tu n'as pas le droit de refuser car je n'aurai pas le temps de trouver un remplaçant. Donne moi ta main."
Aussi stupéfait que perplexe que toi qui m'écoute mais n'osant pas contredire le petit homme, je tendis ma main. Il monta alors dedans et sauta dedans, de plus en plus rapidement. Après quelques instants, je lui demandais si c'était ainsi qu'il transmettait son pouvoir dont je ne savais rien.
"Non, pas du tout, je voulais juste sentir si tu étais assez solide pour la tâche qui t'attend".
Un peu amusé mais toujours intrigué, je lui demandais si ça faisait mal, ce pouvoir. C'est la première chose qui m'est venue à l'esprit.
"Non, moi ça ne m'a pas fait mal. Enfin pas lorsque je l'ai reçu. Peut-être un peu après mais tu verras, tu t'y habitueras. Je ne m'en souviens pas vraiment car je suis très âgé aujourd'hui, la nuit arrive sur ma vie mon garçon, c'était il y a longtemps."
Après une courte pause, alors qu'il descendait de ma main, il reprit :
" Le seul problème, c'est qu'il ne te quittera jamais, tu devras l'écouter, le ressentir et t'y soumettre parfois. Mais tu verras, il t'ouvrira bien des portes, te fera rencontrer bien des gens et voir bien des paysages. Enfin tu verras. Ce n'est pas un fardeau que je te donne, sinon je l'aurai fait disparaitre avec moi, mais un véritable pouvoir. J'espère juste que tu sauras quoi en faire, tu es le premier homme à l'avoir"
Revenu sur l'appuie de fenêtre, il me regarda dans les yeux et me dit très solennellement :
"Bon, maintenant, je vais le faire et ensuite je disparaitrais. Surtout ne sois pas ni triste ni étonné, c'est ainsi. Ne pose aucune question. Ne cherche même pas à me retrouver pour le faire. Tu découvriras ton pouvoir par toi-même, comme moi à l'époque. Mais tu le sentiras vite et il te servira souvent, crois moi. Déjà même sous ton propre toit. Tu découvriras ces avantages, ces inconvénients aussi mais surtout ses limites. Ne joue pas avec lui, ne perds pas ton temps à l'utiliser à de mauvaises fins. Laisse le grandir en toi mais ne le laisse pas devenir maître de toi. Tu seras seul maître et juge de ce que tu en feras, j'espère ne pas m'être trompé sur toi. De toute façon, je n'ai plus le choix à présent.
Souviens toi, n'oublie pas de le transmettre sinon il sera perdu. Tu ne saura le faire que le jour où ton cœur te dira a qui tu le donnera, pas avant. Tu le sentiras, au fond de toi, que le moment est venu. Apprend à l'écouter seulement et fais en bon usage, il fera de toi quelqu'un d'exceptionnel. Si ça marche, c'est un beau cadeau que je te fais, crois moi"
Encore admiratif par les paroles du lutin, j'attendais la suite...
"Allons-y, trêve de bavardage, le temps presse, ouvre grand tes yeux et regarde dans les miens, ne les quitte surtout pas, ça ne sera pas long"

[A suivre...] 

Merci pour tous les avis reçus si rapidement, ils m'ont tous beaucoup touchés et surtout beaucoup appris. Il y aura des corrections, c'est le début d'un premier jet. C'est même un peu cruel, je le reconnais. Je tiendrai compte bien entendu de vos remarques. Mais je crois que je me dois de continuer... A très bientôt pour la suite !!
Et encore merci !

2 commentaires:

  1. heeeeeeeeeeee j attend la suite tu nous laisse sur notre fin a demain pour cette suite t as vraiment bcp de talent qd tu ecris quelques choses je te fais u big bisoussssss et te donne rdv demain pour la suite.........................

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  2. tu fais durer le suspens la regarde suis la pour voir la suite mais rien grrrrrrrrrrrrrrr bisousss qd meme

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