1.9.10

Entre haut et bas

Comprendra qui me connait...

Parfois je crois que je rêve encore
De choses si simples mais si fortes,
De choses aux milles éclats
Et qui n'appartiennent qu'à moi.

Je suis peut-être le seul à les voir
Je ne sais pas
Elles m'attirent avec un invisible pouvoir
Que je ne connais pas

Parfois je rêve que je touche les étoiles
Et j'oublie qu'il faut juste les regarder,
Qu'elles peuvent brûler
Derrière leur lumière et leurs voiles

Qu'il faut se tenir à bonne distance,
Qu'il faut parfois beaucoup de patience
Pour les garder dans un coin de son coeur
Et ne pas les laisser s'en aller vers ailleurs.

Parfois mes rêves me mènent loin,
Aux frontières du mal et du bien
Et sans que je n'y puisse rien
Ils m'entraînent là-haut, où je suis bien.

Parfois je veux toucher à ça, rester là,
Mais je ne suis pas fait pour ces choses là.
Alors je m'épuise et retombe du ciel ici bas
Si bas que l'on ne me voit pas.

J'ai beau expliquer que je n'y peux rien
Que je me suis perdu
Que je me suis maudit
Ils n'entendent rien.

Avec peine je lutte,
Je remonte doucement
Au gré des vents,
Je franchis les caps et les pentes

Pour finir au point de départ
Plus fatigué, plus éteint, plus seul, plus tard,
Moins fort mais avec toujours cette envie
Que l'on ne m'arrête pas et qu'ils soient à moi pour la vie.

Maintenant il faut que j'admette
Que ces étoiles, ces comètes,
Ne me mèneront à rien
Qu'à m'éloigner un peu plus des miens

De la vie ici,
De la sécurité, des soucis aussi
De ce pourquoi nous sommes ici
Entre l'enfer et le paradis

Comme tout voyage, il y a les payages
C'est inévitable, il y a un prix
Lourd parfois quand on voyage
Sans ticket au gré de ses envies

Je paie aujourd'hui ma bohécie
Je ne la regretterai jamais
Même si elle amène mélancolie
Je savais qu'un jour elle tomberai

Cette sentence sans pitié
Qui aujourd'hui m'est infligée
Je l'accepte et me releverai
Un autre homme, un peu plus secret

Car je sais que les étoiles sont faites pour être observées
Tu peux les entendre parfois te parler
T'inviter si haut à les toucher
Mais méfies toi, elles peuvent tuer

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