10.8.10

Cyclothimie

Après de longs moments forts pénibles à vivre, de déprimes et de mouvements d'humeur, il aura fallut un épisode hypomaniaque majeur pour qu'enfin les psy y voient clairs. L'idée est plus précise : je suis cyclothymique. Ce qui explique mon inconstance, mon irritabilité et bien d'autres traits de ma personnalité. Avec les voix, cela fait le 2ème problème psy qui est en passe d'être résolu en même pas 1 an. Je crois que je suis entre de bonnes mains :-) Je vais enfin trouver l'équilibre et une vie que j'espère normale...

Pour ceux qui ignorent ce qu'est la cyclothymie, voici un article qui en parle :

Je suis cyclothymique

Ils passent du rire aux larmes, de la douceur à la colère sans crier gare. Ils sont jugés lunatiques ou soupe au lait. Mais pourquoi changent-ils tout le temps d’humeur ?

Pourquoi ?

Rien de plus normal que de ressentir de la joie à l’annonce d’une bonne nouvelle et de la peine après un échec, un décès ou tout autre événement douloureux.

« L’humeur proprement dite est un état émotionnel qui varie de l’euphorie à la tristesse et fluctue en fonction de notre environnement », explique le psychiatre Christian Gay (coauteur, avec Jean-Alain Génermont, de Vivre avec des hauts et des bas, J’ai lu, 2004). Certains changent pourtant d’humeur plus souvent que d’autres, et parfois même plusieurs fois par jour. A l’image d’Isabelle, 34 ans, attachée de production : « Il m’arrive de me lever du bon pied, le cœur léger, puis de m’assombrir ou me mettre en colère à la moindre remarque désagréable d’un client, et de retrouver le sourire quelques minutes plus tard. »

Insupportable frustration

Lorsque l’humeur subit ainsi des fluctuations répétées, mais légères et brèves, on parle de cyclothymie. « Cette instabilité se caractérise généralement par des changements de comportements ou d’émotions. L’irritabilité, l’accélération du débit verbal, l’agitation et le pessimisme excessif font place à leur contraire au cours de la journée ou de la semaine », précise Christian Gay. Les cyclothymiques ont beaucoup de mal à se contrôler et ont souvent tendance à exploser à la moindre contrariété. Un embouteillage, un retard, une panne de métro ou de machine à laver suffisent à provoquer leur colère.
Cette susceptibilité à fleur de peau révèle en fait une incapacité à gérer les événements et à supporter la frustration. « Les adultes changeants sont des enfants qui n’ont fait que suivre le principe de plaisir, à qui l’on n’a pas appris à désirer les choses et à se confronter au principe de réalité », analyse le psychologue clinicien GillEric Leininger-Molinier.

Une blessure enfouie

Désagréables pour l’entourage, qui ne sait jamais à quoi s’attendre, ces oscillations d’humeur sont surtout handicapantes pour le cyclothymique lui-même. « Comme je ne comprends pas toujours ce qui provoque chez moi l’euphorie ou l’abattement, je me sens un peu perdue. Quand mon fils me désobéit ou quand mon mari me contrarie, je m’en veux de ne pas parvenir à maîtriser mes émotions », déplore Brigitte, 48 ans, laborantine. Culpabiliser ne sert pourtant à rien, car l’incident source du changement d’humeur n’est parfois que l’arbre qui cache la forêt. Pour GillEric Leininger-Molinier, ce comportement peut cacher une blessure due à un traumatisme, une souffrance que l’individu a profondément enfouie, et qui rejaillit à son insu, au détour du quotidien.

Que faire ?

Prenez du recul
Si la moutarde vous monte au nez ou que la tristesse vous envahit subitement, efforcez-vous d’en identifier les raisons. Une fois la source de frustration détectée, essayez de garder le contrôle de vos émotions en relativisant votre contrariété. N’hésitez pas à consulter un thérapeute, qui vous aidera à voir plus clair en vous.


Conseils à l’entourage
Vous ne supportez plus ses sautes d’humeurs intempestives qui rendent l’atmosphère irrespirable ? Vous n’avez qu’une envie : tourner les talons ? Evitez pourtant d’envenimer les choses en vous mettant en colère ou en rejetant le cyclothymique. Efforcez-vous d’abord de maintenir le dialogue. Puis évoquez, sans l’attaquer, les situations dans lesquelles vous vous êtes senti blessé. Le but : lui faire prendre conscience que vous n’êtes en rien responsable de ses contrariétés et l’amener à réfléchir sur les vraies raisons de son comportement.

1 commentaire:

  1. moi je ne peux te dire qu 1mot COURAGE COURAGE COURAGE tu merites de t en sortir et tu PEUXXXXX le faire bizzzzz

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